Anne n’a plus le vertige
Peux-tu expliquer à ceux qui vont te lire dans quelle situation tu étais avant de démarrer « l’accompagnement zéro phobie » avec moi ?
La sensation de vertige s’est développée et je ne l’ai pas toujours eue. Elle est allée en grandissant sans que je puisse vraiment déterminer à quel moment elle est devenue pour moi une gêne. Je me souviens juste avoir été saisie d’une peur indescriptible à l’occasion d’une promenade sur des chemins de douaniers à fleur de falaise. J’ai eu pour la première fois la sensation que le vide que je longeais m’aspirait. Je me suis collais à la paroi du chemin et j’avais l’impression que mes jambes tremblaient. Je respirais à toute allure alors que je venais juste de faire de la marche. Bref, un état étrange et nouveau. Mes amis m’ont aidé à rentrer car la puissance de cette sensation m’avait vraiment ébranlée. Cette même sensation s’est reproduite à quelques reprises et j’ai ensuite évité de me retrouver dans ce type de situation. Lorsque j’en ai parlé à Raphaële. Elle m’a proposé de travailler ensemble cette appréhension en faisant notamment des exercices de représentation. Ça a mis un peu de temps et surtout un peu de temps avant que je ne me remette volontairement à l’épreuve du vide ! Et là, ça a été un vrai réconfort.
Qu’est-ce que tu as particulièrement apprécié lors de l’accompagnement ?
Je connaissais Raphaële par ailleurs et nous n’avions jamais eu l’occasion d’échanger sur ce domaine à la fois intime et « honteux » des peurs. L’écoute et la bienveillance ont sans doute été les qualités auxquelles j’ai été la plus sensible. Verbaliser une peur et mettre des mots sur les tensions qu’elle génère n’est pas un exercice facile et avoir quelqu’un qui vous aide à faire sortir les mots est important. Raphaële m’a mise en confiance pour y arriver et l’exercice était d’autant plus audacieux qu’il s’agissait d’évoquer un sujet que nous n’avions jamais abordé ensemble.
Quels résultats as-tu eu pendant et à l’issue de l’accompagnement et quelles sont tes prises de conscience/changements d’état d’esprit ?
Je n’ai plus peur de me promener au bord du vide et il y a des ballades que je n’aurais plus pu faire à mon grand regret si nous n’avion pas travaillé mon appréhension. Reste les effets de surprise qui par leur caractère inattendu peuvent me surprendre. Et ça marche !